Sifflements, bourdonnements, tintements : les acouphènes sont dans 20% des cas, environ, intolérables et perturbent la vie quotidienne de nombreuses personnes. La sophrologie est une méthode douce pour apprendre à les apprivoiser, à « vivre avec eux ».

L’acouphène : est une perception auditive survenant en l’absence de tout stimulus externe ou interne.
Les acouphènes peuvent devenir obsédants et prendre alors une place centrale qui empêche de vivre normalement, de dormir, de retrouver le silence.

2 types d’acouphènes :
Les acouphènes objectifs : 5% des cas, avec l’origine des sons clairement identifiée. S’explique par des problèmes musculaires ou vasculaires qui sont à même d’être traités.
Les acouphènes subjectifs : 95% des cas, avec perception d’un son sans source enregistrable. Seule la personne qui en souffre entend ce son.
L’acouphène chronique est souvent provoqué par une perte d’audition. Et comme le symptôme du membre fantôme, le cerveau perçoit alors un son qui n’a pas de réalité.
jeune fille et nuisances sonores

Comment éliminer la gêne ?
De plus en plus d’ORL proposent des thérapies cognitives, comportementales visant à évacuer les effets négatifs et le caractère obsessionnel de cette gêne auditive. La sophrologie est une des méthodes qui permet d’accéder à un état de relaxation et agit directement sur le système nerveux.

Sophrologie et acouphènes : 
Globalement, les personnes souffrant d’acouphènes deviennent nerveuses, s’isolent par peur que l’environnement sonore accentue les effets négatifs. Elles peuvent très rapidement se désocialiser.

En sophrologie, les premières séances permettront à la personne d’évacuer ses ressentis négatifs et de prendre du recul. Peu à peu, la nervosité, la fatigue laisseront la place à un mieux-être. En effet, à travers les exercices de respiration et de relaxation proposés, la perception des bruits parasites se trouve modifiée.

Le sophrologue cherche à favoriser, chez la personne, le processus naturel d’habituation. Une forme d’apprentissage consistant à diminuer l’intensité des acouphènes, à se détourner de cette perception auditive douloureuse. Le thérapeute accompagne la personne pour qu’elle parvienne à un état où le cerveau devient indifférent.

Combien de séances :
8 à 10 séances sont souvent nécessaires pour arriver à traiter les acouphènes.

Étude de l’Observatoire National de la Sophrologie (ONS) :
L’ONS met en place sa première étude scientifique sur la prise en charge des acouphènes subjectifs chroniques. Elle permettra de valider l’impact de la sophrologie sur des patients souffrant d’acouphènes. Étude effectuée sous contrôle de médecins ORL.

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Article © Marie AVERSENG, Sophrologie Val d’Oise
Photo © Laurent Hamels – Fotolia.com

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